there's bravery in being soft 
behind› face + © : Candice King + intheair
› multinicks : finn▴ ali ▴ gibi ▴ ayden
› age (birth) : 30 yo (14/01)
♡ status : separated▴ birth giver to a 16 yo boy named Ollie.
› work : music teacher/youtuber - pianist.
› activities : playing piano, dancing, cooking, reading.
› home : big lonely house on Ocean Avenue.
 | · (tw) till it happens to you, you won't know, it won't be real. · Dim 14 Fév - 22:36
| till it happens to you, you won't know, it won't be real.@Blake Ryder / 26.02.2021 tw: violences conjugalesDaphne sursaute quand la voix de Blake retentit dans la chambre d’hôpital dans laquelle elle est depuis maintenant deux jours. La jeune femme a pourtant parlé doucement et est présente depuis plus de deux heures mais la pianiste était tellement perdue dans ses pensées qu’elle en a oublié la présence de sa meilleure amie à ses cotés. C’est qu’elle n’a jamais subi quelque chose de pareil et si elle a simplement précisé à Blake qu’elle s’était faite agressée et était à l’hôpital pour lui demander de la rejoindre par le premier avion pour Los Angeles, elle sait très bien qu’elle ne pourra plus taire la vérité, qu’elle l’a fait trop longtemps. Elle ose espérer que Blake a respecté son souhait de n’en parler à personne et de simplement prétexter qu’il avait toujours été question qu’elle rejoigne Daphne à un moment ou un autre dans la ville qui avait vu naître leur amitié. Le fait que ni ses parents ni Casey ne lui aient laissé cinquante messages sur son répondeur est un bon indicateur qu’elle l’a fait mais la pianiste a conscience qu’elle ne peut pas demander à Blake de mentir sans lui donner d’explications. Pas après quelque chose d’aussi grave. Elle a réussi à lui faire promettre d’attendre un peu avant que Daphne ne lui raconte ce qu’il s’est passé mais la jeune femme se rend bien compte que le temps n’aide pas - pas encore. Elle voit l’inquiétude et la frustration dans le regard de sa sirène préférée qui ne comprend rien à ce qu’il s’est passé, et elle sait qu’elle lui doit plus, qu’elle se doit plus à elle-même aussi. C’est ainsi qu’alors que Blake lui propose de lui ramener une boisson chaude, tout ce qu’elle trouve à répondre, c’est : “ C’est Alexander.” Son regard rivé quelques secondes auparavant sur sa main gauche, plâtrée, remonte doucement vers Blake, et elle précise : “ Mon agresseur, c’est Alexander”. Daphne n’a jamais eu si honte de sa vie et si elle maintient le regard de Blake le temps de s’assurer qu’elle a bien compris, elle le baisse immédiatement et baragouine : “ Mais euh oui, j’veux bien un chocolat chaud”. Elle veut surtout leur donner, à l’une comme à l’autre, quelques minutes pour digérer pour l’une, la nouvelle, pour l’autre l’aveu mais en toute transparence, Daphne s’inquiète aussi qu’elle quitte la pièce quelques minutes. Parce qu’elle ne se rend pas compte à quel point sa présence lui fait autant de bien que l’intraveineuse de morphine que son amie à son bras. Elle ne peut pas savoir, Blake, que Daphne respire un peu mieux depuis qu’elle est dans la pièce, parce que les souvenirs des éclats de voix et de gestes de son mari - les papiers de divorce ne sont pas finalisés et sont l’une des causes de la dispute - se font un peu moins forts, tout comme le bruit du piano qui se referme sur sa main une fois, deux fois, trois fois, et le bruit des os qui se brisent et des coups qui pleuvent. Ce n’est pas que la main gauche, mais l’épaule gauche aussi, deux côtes, la pommette et des équimoses un peu partout. C’est tout ce à quoi Daphne pensait avoir échappé pour toujours, c’est tout ce qu’elle ne vivrait plus jamais maintenant, elle en était certaine. _________________ (uc)
|
|