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kiss your perfect day goodbye@Marley Denbrough — april 24th (2022)
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Les dimanches étaient les journées les plus remplies au Camp depuis que les beaux jours étaient de retour en Oregon. Le printemps était la saison du renouveau autant pour la faune et la flore locale que pour l’équipe du Tomahawk Lake. Les réservations battaient leur plein et l’occupation des logements allaient crescendo, raison pour laquelle Beckett prenait des heures supplémentaires bienvenues – l’argent était redevenue une nécessité vitale depuis fin 2021 à cause de ses mauvais choix de vie. Il ne chômait pas et n’avait dès lors que peu l’occasion de traîner sur son téléphone, qui était même resté dans son casier ce jour-là ; s’il accueillit d’un sourire amusé de voir autant de notifications de la part de son petit ami, sa mine réjouie disparut quand il prit connaissance du contenu de ces dernières. Harry. Malaise. Clinique. Viens vite. Réfléchir étant accessoire dans pareille situation, Schaeffer était grimpé dans sa voiture en essayant de rappeler Marley en cours de route et se dirigeant vers la clinique. Arrivé sur place, évidemment, le vigile qui connaissait plus que bien sa tête, l’arrêta et lui rappela qu’il n’était pas autorisé à entrer. Les explications autant inquiètes qu’énervées du blond n’y firent rien, la loi était la loi et aucune exception ne pouvait être faite. A deux doigts d’en venir aux mains pour forcer son entrée dans l’établissement, une aide-soignante vint à son secours pour lui éviter de faire une nouvelle bêtise et l’informa que Marley était reparti avec le garçon, stable, une heure et demi plus tôt. De retour en voiture, il fit défiler les messages vocaux et le dernier lui indiqua, en effet, que les médecins avaient jugé l’état de Harry suffisamment rassurant pour que ce dernier puisse rentrer à la maison. Cela ne le soulagea qu’à moitié car il restait nerveux à cause des autres informations distillées par l’infirmier. Il avait été question d’une insuffisance rénale grave, ou quelque chose du genre. Il gara son véhicule de manière brouillonne et précipitée avant d’ouvrir à la volée la porte de leur domicile. « Harry ?! » s’exclama-t-il en entrant à l’intérieur jusqu’à discerner le visage blafard de Denbrough, index sur les lèvres pour lui intimer de faire moins de bruit. Beckett secoua vivement la tête en s’approchant du petit brun qui l’empêcha, d’un bras autour de sa taille, de débarquer en trombe dans la chambre du petit. « Qu’est-ce qui s’est passé ? J’ai rien compris, » demanda-t-il d’une voix étouffée, tiraillé entre l’envie d’attraper son gamin et de le serrer fort contre lui et celle d’enfouir son visage dans le cou de son compagnon. « Mon bébé... » Les doigts serrés autour du coude de Marley, il jeta un regard vers le lit à barreaux dans lequel la tête blonde se reposait après une journée mouvementée.
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