vendredi 20 mai
feat @Theo Blythe
♪ There's some take delight in the carriages a rollin'
And others take delight in the hurly and the bowling
But I take delight in the juice of the barley
And courting pretty fair maids in the morning bright and early ♫
Comme souvent en ce moment, tu broies du noir au bar. Ta vie est misérable et t’arrive pas à tourner la page avec Katarina. T’as tout fichu en l’air, une fois de plus. Si ta fille n’était pas là, tu aurais sans aucun doute quitté Windmont Bay. Mais t’es prisonnier. Tu ne veux pas l’abandonner. Tu ne peux pas. Elle compte trop pour toi. Et puis t’as un boulot. Clairement pas le job de rêve mais tout se passe bien et ton patron est franchement cool. Puis il y a une bonne ambiance même si ces derniers temps ont été compliqués avec les problèmes de santé de ce dernier. Quant au logement que t’as trouvé, en soit, il est franchement bien, t’as pas à te plaindre, mais ce n’est pas toujours facile avec ta colocataire. Si t’avais le choix, tu garderais son chien avec toi et la mettrai à la porte. Mais ce n’est pas possible. Alors tu fais avec et tu gères son sale caractère. A moins que ce ne soit toi qui soit invivable ? Cela se pourrait bien. T’es conscient d’avoir beaucoup de défauts et tu commences à te remettre en question, ce que tu n’avais pas souvent fait jusqu’alors. T’aurais peut-être dû. T’en serai surement pas là, à bader, accoudé au bar. – Hé ! On s’est déjà vu quelque part, non ? – Tu interpelles au bout d’un moment un homme d’une quarantaine d’année ayant passé commande auprès du barman et qui attends sagement sa boisson. Son visage t’est grandement familier. Tu l’as croisé récemment, c’est une certitude. Mais ton cerveau est au ralenti à cause de la boisson donc il faut le temps que ça fasse tilt. – Ah ça y est, je te remets. Mais t’étais un peu moins habillé la dernière fois que je t’ai vu. – Tu déclares avec un rictus en espérant qu’il se rappelle aussi de toi. Vous vous êtes croisé à ton domicile à la sortie de la salle de bain alors qu’il venait de faire ses affaires avec ta colocataire. Vous n’aviez rien d’autre échangé qu’un « salut », un brin gênés. Cela t’avait amusé et tu n’avais pas manqué de tacler par la suite ta coloc. – C’est un bon coup Cataleya ? – Tu demandes cash en espérant qu’il ne recrache pas sa boisson après avoir entendu ta question.
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