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Vikram se pointa au Davey’s en retard, comme à son habitude – ce qui était plutôt mal joué de sa part s’il avait l’intention de faire bonne impression auprès d’une jeune femme qui n’avait en outre pas eu de scrupule à l’éconduire la première fois qu’il l’avait (lourdement) abordée – mais un retard presque acceptable s’agissant de Vikram Kumar qui était même arrivé une heure et demi en retard (et donc après ses propres invités) à son trentième anniversaire l’an passé. Il salua Mimi et lui présenta de piètres excuses en la gratifiant d’un sourire qui l’avait toujours rendu pardonnable par le passé, auprès de tout le monde et en toutes circonstances. « Qu’est-ce que tu veux boire ? » proposa-t-il en s’asseyant après avoir retiré sa veste. Vik n’avait jamais été du genre rencard, pour la simple et bonne raison qu’il n’était ni très galant ni bien doué pour faire la conversation – ses capacités de séduction opéraient davantage de loin, dans un regard charmeur et un sourire en coin destiné à une charmante jeune femme à qui cela suffirait pour obtenir un consentement sans avoir besoin de demander autre chose que « on va chez toi ou chez moi ? ». Sans surprise d’ailleurs, les quelques rares rencards qu’il avait pu miraculeusement se dégoter auprès de filles un peu moins faciles ne s’étaient pas franchement bien passé – ce qui du reste n’était pas tant la faute de l’architecte que des demoiselles avec qui il avait partagé lesdits dates, lesquelles s’étaient assez stupidement monté la tête en s’imaginant en tête-à-tête avec un prince charmant alors qu’elles n’avaient en face d’elle que Vikram Kumar, qui n’avait de commun avec les princes que ses boucles brunes naturellement soyeuses.
Mais ça, Mimi Medina en était bien informée puisqu’elle avait déjà expérimenté les manières de goujat du trentenaire, desquelles du reste elle devait s’être accommodée pour que Vik ait droit à une seconde chance et même un tête-à-tête. « Tu as pu faire garder James alors ? » demanda-t-il naïvement, comme si le petit garçon qui avait quoi, cinq ans ?, avait pu décrété qu’il était désormais en âge de passer la soirée seul et qu’il se cuisinerait lui-même un bon steak pour le dîner ; ou bien, perspective peu réjouissante, comme si Mimi l’avait emmené avec elle et qu’il était caché en train de construire une caserne de pompiers en lego sous la table du bar d’ailleurs fréquenté davantage par des piliers de comptoir un peu ronds que par des gosses encore en âge de jouer aux billes – ou des soupirants en plein premier rencard, soit dit en passant (l’architecte avait bien choisi le lieu pour retrouver la jolie Mimi ce soir). « Tu as la permission de quelle heure ? » plaisanta-t-il en pouffant avant de commander leurs boissons auprès du serveur qui passait par leur table.

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Quelques jours auparavant, Mimi avait envoyé un message à Vikram, pour l'inviter prendre un verre au Davey's. Depuis son installation à la petite bourgade, elle n'avait jamais poussé la porte de ce bar — sûrement parce que les occasions ne s'y étaient pas encore prêtées. Elle a entendu parler du Davey's, et connait sa réputation par les qu'en-dira-t-on. L'invitation envoyée, elle s'est longuement demandée si le trentenaire l'accepterait, se disant qu'il avait probablement mieux à faire que de se trouver en sa compagnie. C'est la première fois qu'elle sort, depuis son arrivée à Windmont Bay, depuis qu'elle s'est séparée de Marco, la première fois qu'elle sort depuis... des années, son ancien fiancé ne lui interdisant par le passé. Elle ne connait plus vraiment la sensation de prendre du temps pour soi, du temps pour se faire plaisir, du temps pour prendre soin de soi. Pour cette occasion, elle a voulu se faire belle, comme on dit, elle a voulu soigner sa tenue, son apparence. Pour cette première sortie. Elle s'était achetée une robe dans une friperie, une paire de chaussures pour l'occasion. Dans sa chambre, elle troque son jogging pour cette robe. Elle tire sur le bas pour couvrir davantage ses jambes, avant de jeter un regard en direction du miroir. Elle se souvient de cette première fois où Marco lui a demandé de changer de tenue de façon insistante, après avoir mis une robe. Il l'avait jaugé de haut en bas puis de bas en haut, avant de dire qu'elle porte une tenue de traînée. Elle se fige, un instant, à cette pensée. Elle expire fortement, lançant un regard autour d'elle. Aujourd'hui, elle est seule dans cette pièce et personne ne la jugera. Personne, ni même le souvenir de Marco. Elle continue de s'apprêter, cherchant cette palette de maquillage offerte, quelques mois auparavant, par cette femme rencontrée au foyer. Lorsqu'elle la retrouve, elle vient à l'ouvrir, comme découvrant un nouveau trésor. Elle s'applique à mettre du fard à paupière, puis de la poudre, et du rouge à lèvre. Lorsqu'elle a fini de se préparer, on sonne. Elle ouvre la porte et découvre la silhouette de Jenny venue garder James, ce soir. Elle embrasse son fils et salue la jeune femme, avant de quitter.
En arrivant au Davey's, elle se rend compte qu'elle est la première arrivée. Elle prend place à une table, et attend. Son regard croise tantôt celui d'un serveur, tantôt celui d'un client accoudé au comptoir. Elle espère intérieure qu'il arrivera, d'un moment ou un autre. Finalement, il entre, ce qui la soulage. Elle le salue et accueille d'un discret sourire ses excuses. « Je veux bien un Blue lady », qu'elle énonce, quand il lui demande ce qu'elle veut boire. Ca aussi fait partie de ce que Marco contrôlait chez elle. Elle observe Vikram prendre place à son tour, avant de jeter un coup d'oeil à son téléphone. Pas de message de Jenny : cela signifie que tout se passe bien à la maison. Un certain soulagement peut se lire sur son visage. Quand le brun revient à la table, elle dodeline doucement de la tête pour acquiescer. « En effet, j'ai trouvé quelqu'un pour s'occuper de James », le temps d'une soirée. Elle n'aurait pas envisagé d'emmener son fils dans un bar, à cette heure de la journée. « Jusqu'à minuit. Promis, ma voiture ne se transformera pas en citrouille si on dépasse cette heure... », qu'elle répond, dans un ton qui se veut plus léger que d'habitude. Il se peut que sa soirée avec Vikram soit plus courte qu'elle ne l'aurait envisagé, ou bien au contraire plus longue... Quelque part, elle préférerait que ce soit la deuxième alternative qui se passe, car cela signifierait qu'il ne s'ennuie pas avec elle. « Je suis contente que tu ais accepté qu'on se voit », révèle-t-elle, en lui accordant un sourire. Elle replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille, presque nerveusement.
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En arrivant au Davey's, elle se rend compte qu'elle est la première arrivée. Elle prend place à une table, et attend. Son regard croise tantôt celui d'un serveur, tantôt celui d'un client accoudé au comptoir. Elle espère intérieure qu'il arrivera, d'un moment ou un autre. Finalement, il entre, ce qui la soulage. Elle le salue et accueille d'un discret sourire ses excuses. « Je veux bien un Blue lady », qu'elle énonce, quand il lui demande ce qu'elle veut boire. Ca aussi fait partie de ce que Marco contrôlait chez elle. Elle observe Vikram prendre place à son tour, avant de jeter un coup d'oeil à son téléphone. Pas de message de Jenny : cela signifie que tout se passe bien à la maison. Un certain soulagement peut se lire sur son visage. Quand le brun revient à la table, elle dodeline doucement de la tête pour acquiescer. « En effet, j'ai trouvé quelqu'un pour s'occuper de James », le temps d'une soirée. Elle n'aurait pas envisagé d'emmener son fils dans un bar, à cette heure de la journée. « Jusqu'à minuit. Promis, ma voiture ne se transformera pas en citrouille si on dépasse cette heure... », qu'elle répond, dans un ton qui se veut plus léger que d'habitude. Il se peut que sa soirée avec Vikram soit plus courte qu'elle ne l'aurait envisagé, ou bien au contraire plus longue... Quelque part, elle préférerait que ce soit la deuxième alternative qui se passe, car cela signifierait qu'il ne s'ennuie pas avec elle. « Je suis contente que tu ais accepté qu'on se voit », révèle-t-elle, en lui accordant un sourire. Elle replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille, presque nerveusement.
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Vikram leur apporta leurs boissons – à sa demande, un cocktail bleu flashy pour la jolie demoiselle donc, et une plus traditionnelle large pinte de bière pour lui – et un sourire se dessina sur ses lèvres quand Mimi confirma (comme si le moindre doute persistait) qu'elle avait bien pu faire garder son fils pour la soirée et que le bambin n'était pas, genre, sous la table mort de rire à l'idée de le prendre par surprise, ni seul chez eux, lumières éteintes, à manger un énorme bol de popcorn en regardant un film d'horreur interdit aux moins de seize ans. « Cool. » Vik avait beaucoup d'admiration pour ces gens qui acceptaient de garder des enfants qui n'étaient même pas les leurs, et souvent contre une rémunération pas faramineuse, loin d'être à la hauteur de la tâche à son humble avis. Ses parents l'avaient fait garder quelques fois quand il était petit par une adolescente blonde platine qui ouvrait souvent la bouche pour mâcher bruyamment son chewing-gum et/ou en faire des bulles mais rarement pour sourire, et même si c'était elle qui repartait le soir avec quelques billets verts dans la main, c'était le petit lui le plus heureux des deux parce qu'elle était franchement mignonne une fois qu’on s’était habitué à son parfum persistant de bubble-gum et au bruit constant de mastication. Comme quoi le Vikram enfant était moins difficile encore que l’adulte qu’il était devenu.
La plaisanterie de la jeune femme le fit pouffer (c’est vrai que Mimi faisait un peu princesse Cendrillon, mais lui tenait probablement plus de la citrouille justement que d’un prince – quoi qu’il avait de commun avec ceux-ci que les princes Disney étaient souvent un peu bêtas) et il jeta un coup d'œil rapide à sa montre qui le rassura sur le temps qu'ils avaient devant eux malgré le retard avec lequel il était arrivé au bar. « Je suis content que tu me l'aies proposé. » Évidemment que Vik avait accepté de la voir. Il aurait probablement passé la soirée au good times at Daveys quoi qu'il arrive mais il aurait alors fallu qu'il se dégotte lui-même une nana avec qui passer un moment – qui, du reste, avait peu de chances d'être aussi canon que Mimi, particulièrement bien apprêtée ce soir d’ailleurs. « Alors vous prenez vos marques à Windmont ? Tu t’y plais toujours ? » demanda-t-il avant de laisser un silence s’installer. Le tête à tête n'était pas la modalité qui seyait le mieux à Vikram pour séduire, il était meilleur en groupe, où l'on attendait pas nécessairement de lui de faire la conversation (il en laissait volontiers le soin à d'autres) et où la seule comparaison physique lui permettait de faire jeu égal (voir de surclasser dans certains cas) les potentiels concurrents alentours. Mais il fallait bien passer par là avant d’envisager quoi que ce soit de plus intéressant. « Tu bosses où déjà ? je ne crois pas t'avoir déjà demandé... » l'interrogea-t-il, réalisant au passage qu'il savait finalement peu de choses au sujet de Mimi si ce n'est qu'elle et son fils étaient nouveaux en ville, qu'elle était célibataire et qu'elle était aussi attirante en maillot de bain qu’avec cette petite robe de soirée.
La plaisanterie de la jeune femme le fit pouffer (c’est vrai que Mimi faisait un peu princesse Cendrillon, mais lui tenait probablement plus de la citrouille justement que d’un prince – quoi qu’il avait de commun avec ceux-ci que les princes Disney étaient souvent un peu bêtas) et il jeta un coup d'œil rapide à sa montre qui le rassura sur le temps qu'ils avaient devant eux malgré le retard avec lequel il était arrivé au bar. « Je suis content que tu me l'aies proposé. » Évidemment que Vik avait accepté de la voir. Il aurait probablement passé la soirée au good times at Daveys quoi qu'il arrive mais il aurait alors fallu qu'il se dégotte lui-même une nana avec qui passer un moment – qui, du reste, avait peu de chances d'être aussi canon que Mimi, particulièrement bien apprêtée ce soir d’ailleurs. « Alors vous prenez vos marques à Windmont ? Tu t’y plais toujours ? » demanda-t-il avant de laisser un silence s’installer. Le tête à tête n'était pas la modalité qui seyait le mieux à Vikram pour séduire, il était meilleur en groupe, où l'on attendait pas nécessairement de lui de faire la conversation (il en laissait volontiers le soin à d'autres) et où la seule comparaison physique lui permettait de faire jeu égal (voir de surclasser dans certains cas) les potentiels concurrents alentours. Mais il fallait bien passer par là avant d’envisager quoi que ce soit de plus intéressant. « Tu bosses où déjà ? je ne crois pas t'avoir déjà demandé... » l'interrogea-t-il, réalisant au passage qu'il savait finalement peu de choses au sujet de Mimi si ce n'est qu'elle et son fils étaient nouveaux en ville, qu'elle était célibataire et qu'elle était aussi attirante en maillot de bain qu’avec cette petite robe de soirée.

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C'est la première fois que Mimi laisse James avec quelqu'un d'autre qu'elle. Depuis que ce petit garçon a vu le jour, elle n'a jamais été bien loin de lui... parce qu'elle le voulait ou parce qu'on ne lui avait pas donner d'autre choix que celui-là. Celui d'être la mère toujours aux côtés de son enfant. Celui d'être la mère au foyer. Celui décidé par Marco. Ca lui fait — comment pourrait-elle décrire ce sentiment, cette impression — étrange de se retrouver seule, toute seule. Comme si quelque chose manquait autour d'elle. Elle n'a pas avoir l'esprit occupé à surveiller James, ce soir. Elle espère qu'une bonne entente se crée entre James et Jenny, sa nounou. Elle guette par moment, en jetant un bref regard en direction de son téléphone portable, en s'assurant qu'elle n'a pas reçu de message de ladite nounou. Quelque part, elle est rassurée de se dire qu'elle n'a pas de nouvelle de la maison — cela signifie que tout se passe bien et qu'elle peut donc profiter de cette soirée. Une soirée en compagnie de Vikram. Elle se laisse aller à une plaisanterie, en évoquant sa voiture qui ne se transformera pas en citrouille. A vrai dire, Mimi n'avait pas donné d'heure à son retour — si ce n'est qu'elle s'est fait la promesse de ne pas découcher. Elle ne rentrera pas trop tard, elle rentrera quand cette soirée se terminera. En invitant Vikram boire un verre en sa compagnie, elle ne savait pas s'il allait vraiment accepter ou s'il allait trouver un faux prétexte en déclinant son invitation après avoir découvert que Mimi est mère célibataire. Force est de constater que le trentenaire ne semble pas faire partie de ceux pour qui les enfants sont un répulsif. La réplique du garçon étire ses lèvres davantage dans un sourire, creusant l'une de ses pommettes. La mexicaine lance un furtif regard autour d'elle, avant de porter son verre à ses lèvres pour boire une gorgée. Cela fait bien longtemps qu'elle n'a pas connu une soirée à l'extérieure, et encore plus une soirée en tête à tête avec un homme. Elle a comme l'impression d'avoir manqué quelques années d'expérience en la matière. Perdue dans ses pensées, la voix de Vikram la tire de ses réflexions. Elle dodeline de la tête pour affirmer. « Oui, nous prenons petit à petit nos marques ici... », répond-elle. « Toujours », renchérit-elle quand il lui demande si Windmont Bay lui plait toujours. Elle ne peut pas dire que l'endroit est repoussant. Elle y a trouvé un endroit réconfortant où elle apprendra à panser son passé. A Windmont Bay, elle s'y sent bien, malgré les regards curieux de quelques badauds à son passage. Elle apprécie à s'y faire, à être indifférente à ses regards, à ses autres qui, elle le sait, la jugeront toujours sans même la connaître. Elle s'y sent bien, elle s'y sent en sécurité... et ça n'a pas de prix pour elle. Son cercle social n'est pas impressionnant mais il lui suffit. « Je travaille au Mickey's Dinner », énonce-t-elle, à sa question sur l'endroit où elle travaille. Elle avait parcouru les différents endroits de la petite bourgade susceptible de recruter, armée d'un mince curriculum vitae et d'une lettre de motivation. Elle avait toqué à plusieurs portes, jusqu'à ce que le gérant du Mickey's Dinner accepte de l'employer au sein de son restaurant. « Je suis à la plonge », qu'elle explique. Elle aurait pu être serveuse, mais être dans l'ombre la satisfait tout autant. « Ca me permet de vivre », ou de survivre, devrait-elle plutôt dire. Elle n'a jamais eu d'emploi avant celui-là. Non pas parce qu'elle ne voulait pas, mais parce qu'elle ne pouvait pas. « Et quand je ne suis pas au Dinner's, je fais quelques manucures pour arrondir les fins de mois ». Elle n'avait pas oublié de ce qu'elle avait appris, lorsqu'elle était encore mineure. « Comment ça se passe au travail ? Tu as beaucoup de projets, en ce moment ? », demande-t-elle. Elle se souvient qu'il travaille à Windmont Bay, comme architecte — elle ne sait pas vraiment en quoi consiste son métier, mais elle l'imagine derrière un bureau à dessiner des plans de maison par exemple.
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Vikram Kumar, à l'aise en évoquant le fils de la très jolie fille avec qui il buvait un verre ce soit ? Disons que le jeune homme donnait bien le change avec son sourire en coin et ses airs détachés. Il préférait en vérité moins se concentrer sur la partie « mère » que la partie « célibataire » du statut de Mimi, et quoi qu’il imaginait sans peine qu’élever un gosse seule ne devait pas être évident tous les jours (ça semblait déjà, chez ses amis qui faisaient ça à deux, qu’ils soient encore en couple ou séparés, suffisamment galère), il lui fallait reconnaître que ça l'arrangeait bien que le père du garçon ne soit pas dans les parages. Car Kumar était un mec plutôt prudent qui n'aurait pas risqué de convoiter l'ex-compagne d'un type qu'on lui avait décrit comme franchement pas commode (pour ainsi dire) au cas où celui-ci soit du genre un poil possessif. « Vraiment ? Cool. » répéta-t-il, faisant à nouveau démonstration de ses talents insoupçonnés en matière de conversation en tête-à-tête. L'étonnement, c'était parce que lui avait tendance à s'ennuyer dans cette petite bourgade pas toujours très animée, encore moins pendant la saison hivernale qui arrivait. Pour autant, savoir que Mimi se plaisait dans le coin était une bonne nouvelle : si leur rencard de ce soir ne tournait pas comme escompté, il aurait peut-être de nouvelles chances qui se présenteraient plus tard.
Le temps était pour l'heure à faire connaissance, et le jeune homme réalisait qu'il ne savait pas grand chose de Mimi Medina malgré deux rencontres (mais la première comptait-elle vraiment quand elle avait rapidement été écourtée par la jeune femme ?) puisqu'il aurait même été incapable de dire ce qu'elle faisait dans la vie. « J’espère que tu as des burgers offerts. » répondit Vikram dans une tentative de plaisanterie. C’était peut-être à ses yeux la seule raison qui pouvait expliquer qu’on accepte un job comme celui-ci, franchement pas des plus valorisants. Il ne comprenait d’ailleurs même pas que ces boulots existent encore à l’heure du lave-vaisselle et de l’intelligence artificielle. « Tant mieux si ça te convient. » Il esquissa un petit sourire et un semblant de haussement d’épaules comme s’il se gardait bien de juger (pas complètement). « Je connais peut-être des filles que ça peut intéresser. » proposa-t-il, dans un élan de générosité. Ce qu’il se retint de dire en revanche, c’est que parmi les filles en question il y en avait plus d'une à qui il avait proposé de boire un verre ici-même aux Davey's où il en avait rencontré certaines : Vik était un peu con – c’était un fait – mais pas non plus au point de cramer toutes ses chances après moins de dix minutes de date (quoi que).
« Oh, bien. » répondit l'architecte quand Mimi l'interrogea sur son propre job. « Deux gros projets de résidences secondaires un peu en dehors de la ville mais avec une vue imprenable sur l'océan. » Il but un peu de sa bière. La vérité, c'est qu'il s'ennuyait un peu à force de lézarder au lieu de bosser (quitte à finir en retard sur ses délais), avait tendance à reprendre les esquisses d'anciens projets plutôt que prendre le temps de créer de zéro, qu'un de ses collègues lui tapait sur le système à remonter de prétendues erreurs dans ses plans et qu'il devait veiller à ce que tout cela ne remonte pas aux oreilles de son patron, qui commençait à s'agacer de ses systématiques demandes d'avance sur salaire. Mais la vérité n'est pas toujours bonne à dire, surtout pendant un date. « Avec la contrainte de temps, que les maisons soient prêtes pour la haute saison, évidemment... La routine, quoi. » conclut-il comme s'il ne venait pas de jouer les fanfarons.
Le temps était pour l'heure à faire connaissance, et le jeune homme réalisait qu'il ne savait pas grand chose de Mimi Medina malgré deux rencontres (mais la première comptait-elle vraiment quand elle avait rapidement été écourtée par la jeune femme ?) puisqu'il aurait même été incapable de dire ce qu'elle faisait dans la vie. « J’espère que tu as des burgers offerts. » répondit Vikram dans une tentative de plaisanterie. C’était peut-être à ses yeux la seule raison qui pouvait expliquer qu’on accepte un job comme celui-ci, franchement pas des plus valorisants. Il ne comprenait d’ailleurs même pas que ces boulots existent encore à l’heure du lave-vaisselle et de l’intelligence artificielle. « Tant mieux si ça te convient. » Il esquissa un petit sourire et un semblant de haussement d’épaules comme s’il se gardait bien de juger (pas complètement). « Je connais peut-être des filles que ça peut intéresser. » proposa-t-il, dans un élan de générosité. Ce qu’il se retint de dire en revanche, c’est que parmi les filles en question il y en avait plus d'une à qui il avait proposé de boire un verre ici-même aux Davey's où il en avait rencontré certaines : Vik était un peu con – c’était un fait – mais pas non plus au point de cramer toutes ses chances après moins de dix minutes de date (quoi que).
« Oh, bien. » répondit l'architecte quand Mimi l'interrogea sur son propre job. « Deux gros projets de résidences secondaires un peu en dehors de la ville mais avec une vue imprenable sur l'océan. » Il but un peu de sa bière. La vérité, c'est qu'il s'ennuyait un peu à force de lézarder au lieu de bosser (quitte à finir en retard sur ses délais), avait tendance à reprendre les esquisses d'anciens projets plutôt que prendre le temps de créer de zéro, qu'un de ses collègues lui tapait sur le système à remonter de prétendues erreurs dans ses plans et qu'il devait veiller à ce que tout cela ne remonte pas aux oreilles de son patron, qui commençait à s'agacer de ses systématiques demandes d'avance sur salaire. Mais la vérité n'est pas toujours bonne à dire, surtout pendant un date. « Avec la contrainte de temps, que les maisons soient prêtes pour la haute saison, évidemment... La routine, quoi. » conclut-il comme s'il ne venait pas de jouer les fanfarons.

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Elle dodeline de la tête, en écoutant répliquer Vikram. Au fil des semaines, avec James, ils ont appris à se familiariser avec ce nouvel environnement, à s'acclimater à cette nouvelle vie. Cela a fait bon nombre de changements depuis son arrivée à Windmont Bay : un nouveau logement, une nouvelle (et première) école pour James, une nouvelle activité professionnelle pour Mimi, un nouveau cercle d'amis et surtout, une indépendance. Oui, elle est devenue indépendante, en quittant le foyer conjugal. Elle se plait toujours autant dans cette petite bourgade, dans cette nouvelle vie... probablement parce que Marco ne fait pas partie de cette équation, qu'elle songe par moment. Un doux et discret sourire se dessine sur ses lèvres, en évoquant cette nouvelle vie passée à Windmont Bay. Ici, elle a dû redoubler d'effort pour se trouver un job alimentaire. Elle sait que ce qu'elle fait n'est pas le métier de rêve mais elle sait aussi que cela lui permet de subvenir à leurs besoins, à James et elle. Grâce à ce revenu mensuel, elle a fini par se trouver un petit logement qui ne paye pas de mine mais qui lui suffit largement pour y construire son nouveau nid, elle a pu acheter de nouveaux vêtements pour James, et quelques jouets qu'elle a trouvé de seconde main. « Je... Je n'ai jamais osé demander », confesse-t-elle, quand Vikram évoque les burgers gratuits. Elle sait qu'elle ne terminera pas ses jours dans l'arrière cuisine du Mickey's Dinner, à faire la plonge. Quelque part, au fond d'elle, elle sait qu'elle aspire à autre chose... Pour autant, elle n'aspire pas à suivre le chemin de sa mère qui espérait devenir une chanteuse vedette. Elle aimerait juste faire ce qu'elle aurait voulu quand elle était plus jeune, avant de rencontrer son ancien compagnon. D'ailleurs, pour arrondir ses fins de mois, elle fait des manucures. Tout est partie d'une conversation avec une amie, avec qui elle parlait de ce qu'elle avait fait avant sa rencontre avec Marco. Elle lui a soufflé l'idée de faire les ongles à quelques femmes. Elle s'est alors lancée dans cette activité, en parallèle. « Eh bien, je ne suis pas contre quelques clientes supplémentaires », qu'elle répond, en haussant très légèrement les épaules. Elle sait que cela ne lui suffira pas à lâcher son boulot au Mickey's Dinner. Elle but une gorgée de sa boisson, tout en questionnant en retour Vikram sur son métier. Elle croit se souvenir qu'il est dans le bâtiment, architecte — elle n'a pas souvenir qu'il ait fait mention d'un métier manuel comme charpentier, menuisier, maçon, à moins que ce soit son physique qui l'influence (mais elle a appris qu'il ne fallait pas juger un livre à sa couverture). Elle écoute alors le brun parlé de son quotidien en tant qu'architecte. Un quotidien qu'elle imagine qui ne doit être en rien routinier, car les projets doivent être chacun différent. « Tu dois voir de jolis coins dans les environs... », souffle-t-elle, quand il évoque la vue imprenable de l'océan. Du moins, elle imagine qu'il doit voir des endroits jolis, proches de la plage, chiquement choisis par des clients fortunés. Des clients qui devaient avoir leur exigence... comme le délai. Elle dodeline doucement de la tête, pour l'écouter. « J'imagine que les clients sont... quelque peu exigeants ». Du moins, elle a du mal à imaginer des clients dotés d'une grande fortune être conciliants et bienveillants. Elle se dit que l'avantage de travailler au Dinner est qu'elle ne rencontre pas de tels personnages, déjà parce que ce n'est pas un endroit assez raffiné pour eux. « Et en dehors de tes projets, que j'imagine prenants, que fais-tu ? », vient-elle à le questionner. Elle imagine que Vikram doit avoir quelques passions : le soccer ? le karting ? le tennis ? à moins que ce soit une activité culturelle : le théâtre ? les jeux de société ?
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« Eh bien, tu devrais peut-être, c'est l'avantage qu'on peut avoir quand on bosse dans un dinner. Enfin, c'est ce que je ferais à ta place. » conseilla Vikram à la jeune femme en se fendant d'un sourire empathique comme s'il ne venait pas d'être pris en flagrant délit de mansplaining (encore eût-il fallut qu'il connaissance le mot). Mimi avait toutefois le courage de cumuler deux job, ce que lui n'aurait accepté de faire que pour des sommes plus conséquentes que ce que devaient rapporter quelques manucures, pour autant il voyait là la preuve que peu importe le niveau de vie de chacun sur cette planète, les aspirations étaient des uns et des autres étaient souvent les mêmes, à commencer donc par avoir un peu plus de liquidités sur son compte courant à la fin du mois. « Tu as des cartes ou un site internet ? Sinon, je filerai juste ton numéro à quelques copines. » Des "copines" soigneusement sélectionnées évidemment pour ne pas être susceptible de dire du mal de lui à la jolie brune ou de compromettre ses chances avec elle d'aucune autre faction. Vikram se fit d'ailleurs la réflexion que ça l'arrangeait plutôt qu'elle fasse des manucures à une clientèle au moins majoritairement féminine plutôt qu'elle soit tailleuse de barbes ou quelque chose comme ça – auquel cas il aurait été d'autant plus frileux à lui envoyer des clients qui pourraient lui faire concurrence voire, pire, de l'ombre.
Il hocha la tête avec un sourire un peu fier quand Mimi décrivit les environs agréables qu'il devait voir dans le cadre de son boulot, omettant volontairement de préciser que l'essentiel de son job se faisait entre les quatre murs d'un bureau, face à un écran d'ordinateur. « Un peu ? Mais non, ça va. Pas plus que celles à qui tu dois faire les ongles j'imagine. » fit-il en haussant les épaules avec un vague sourire devant la moue qui déformait le visage de la jeune femme à l'évocation de clients des plus exigeants.
Après avoir parlé boulot et clients, enchaîner sur ses hobbies lui donna un peu l'impression de passer un entretien d'embauche (était-ce au fond vraiment étonnant qu'il y ait une part de ça dans un premier rendez-vous ou n'était-ce pas dans la logique que chacun s'évalue et mesure sa compatibilité à l'autre ?) ce qui aurait pu être sympa si Vikram était le genre de gars à avoir une passion pour les contrats et s'il n'avait pas eu d'autres intentions ce soir. « Rien de particulier, tu sais, un peu de sport, et puis je garde du temps pour mes amis. » répondit-il évasivement – difficile pour Kumar de s'étaler sur ses véritables passe-temps (faire la fête, regarder Netflix, jouer à Fifa). « Et toi ? » Il avala le fond de son verre de bière et se détesta un peu de retourner la question machinalement, lui qui du reste ne voyait pas l'intérêt des hobbies – pourquoi perdre son temps libre dans des activités comme visiter des musées, jouer du piano ou faire des vases en céramique quand on pouvait justement profiter de ce temps et plus ou moins ne rien faire ? « Tu veux aller prendre l'air cinq minutes ? » proposa-t-il avec un sourire. Leurs deux verres étaient désormais vides, Vik voulait voir s'ils accrochaient davantage plus au calme que dans le brouhaha et la rumeur des conversation qui résonnaient dans le bar, et il n'attendit la réponse de Mimi pour régler leurs consommations, se lever, coincer une cigarette entre ses lèvres et tendre son paquet ouvert vers la jeune femme.
Il hocha la tête avec un sourire un peu fier quand Mimi décrivit les environs agréables qu'il devait voir dans le cadre de son boulot, omettant volontairement de préciser que l'essentiel de son job se faisait entre les quatre murs d'un bureau, face à un écran d'ordinateur. « Un peu ? Mais non, ça va. Pas plus que celles à qui tu dois faire les ongles j'imagine. » fit-il en haussant les épaules avec un vague sourire devant la moue qui déformait le visage de la jeune femme à l'évocation de clients des plus exigeants.
Après avoir parlé boulot et clients, enchaîner sur ses hobbies lui donna un peu l'impression de passer un entretien d'embauche (était-ce au fond vraiment étonnant qu'il y ait une part de ça dans un premier rendez-vous ou n'était-ce pas dans la logique que chacun s'évalue et mesure sa compatibilité à l'autre ?) ce qui aurait pu être sympa si Vikram était le genre de gars à avoir une passion pour les contrats et s'il n'avait pas eu d'autres intentions ce soir. « Rien de particulier, tu sais, un peu de sport, et puis je garde du temps pour mes amis. » répondit-il évasivement – difficile pour Kumar de s'étaler sur ses véritables passe-temps (faire la fête, regarder Netflix, jouer à Fifa). « Et toi ? » Il avala le fond de son verre de bière et se détesta un peu de retourner la question machinalement, lui qui du reste ne voyait pas l'intérêt des hobbies – pourquoi perdre son temps libre dans des activités comme visiter des musées, jouer du piano ou faire des vases en céramique quand on pouvait justement profiter de ce temps et plus ou moins ne rien faire ? « Tu veux aller prendre l'air cinq minutes ? » proposa-t-il avec un sourire. Leurs deux verres étaient désormais vides, Vik voulait voir s'ils accrochaient davantage plus au calme que dans le brouhaha et la rumeur des conversation qui résonnaient dans le bar, et il n'attendit la réponse de Mimi pour régler leurs consommations, se lever, coincer une cigarette entre ses lèvres et tendre son paquet ouvert vers la jeune femme.

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Il est vrai qu'elle n'avait songé à faire une telle demande mais, à y réfléchir d'un peu plus près, elle n'est pas certaine qu'elle soit acceptée par sa hiérarchie. Pourtant, Vikram ne semble pas de cet avis puisqu'il lui dit qu'elle devrait le faire et ce que c'est qu'elle ferait à sa place. « J'y réfléchirai », énonce-t-elle doucement, haussant doucement les épaules. Elle n'est pas certaine qu'il a l'idée du siècle. Elle est certaine qu'on lui rirait au nez, ou pire qu'on lui fasse payer cette audace. Elle sait la chance qu'elle a eu de trouver cet emploi qui lui a permis de trouver un logement, modeste appartement, et de prendre en main cette nouvelle vie qui se dresse devant elle. Elle y restera quelques mois, quelques années... elle ne sait pas. En parallèle, Mimi a repris son activité de manicure, qu'elle avait arrêté le jour où elle s'est installée avec Marco. Elle n'a pas l'ambition de se faire une grande clientèle. Pour autant, elle ne refuse pas la proposition de Vikram, quelque part, au fond d'elle, elle se dit que cela ne lui permettra que d'arrondir un peu plus les fins de mois. « Un site ? Une carte ? Je n'ai pas tout ça... », avoue-t-elle. Jusqu'à maintenant, elle se contente du bouche à oreille, ce qui lui va très bien. « Oui, faisons ainsi. », concède-t-elle, en hochant la tête comme pour appuyer ses propos. Il sera plus simple qu'il donne le numéro de la mexicaine à ses amies et connaissances qui seraient intéressé(e)s pour se faire faire les ongles par elle.
Concernant le quotidien de Vikram, elle imagine qu'il devait avoir l'occasion de voir défiler de beaux paysages grâce à ses différents projets — ce qui, à ses yeux, est un luxe, elle qui connait par coeur chaque recoin de la cuisine du Mickey's Dinner. Cela doit être agréable de travailler dans ces cadres-là, qu'elle songe, bien que le trentenaire doit subir les ires des exigences de ses clients fortunés. « Elles sont plutôt indulgentes avec moi », qu'elle réplique-t-elle, en haussant les épaules, quand elle mentionne les femmes à qui elle fait les ongles jusqu'à présent. Elle n'avait pas eu à se plaindre de l'une d'elles, bien au contraire. La conversation se poursuit, et elle le questionne spontanément sur son quotidien, en dehors de ses projets d'architecte : Vikram est-il du genre à errer dans les galeries d'un musée ? ou à profiter des projections de films indépendants ? ou bien à jouer au football ? Ou qu'il est plutôt du genre casanier ? Elle écoute sa réponse : du sport et des amis, en dehors de son métier. Elle dodeline doucement la tête, alors qu'il vient à lui retourner la question. « Moi ? Mes journées sont suffisamment bien chargées comme ça... », confie-t-elle, en dodelinant doucement de la tête, comme pour dire que ce n'est pas grave. Elle porte son verre à ses lèvres pour boire une gorgée, en se demandant bien quelle occupation elle aurait pu avoir dans une autre vie, dans une vie où Marco n'avait pas été là : peut-être qu'elle aurait découvert une passion pour la pâtisserie, ou pour le jardinage, ou alors elle se serait mis au yoga, ou à la danse. Elle se laisse portée par ses pensées, à s'imaginer une vie qui ne sera jamais la sienne. Quelques instants plus tard, la voix de Vikram la tire de ses futilités, lui proposant de prendre l'air. Elle dodeline la tête avant de répondre : « Je vais passer aux toilettes avant ». La mexicaine s'éclipse quelques instants dans cette petite pièce étroite. Elle profite de se retrouver seule pour jeter un coup d'oeil sur l'écran de son téléphone. Un certain soulagement se lit sur son visage en découvrant que Jenny, sa baby-sitter, n'a pas essayé de la joindre — signe que la soirée à la maison se passe bien. Elle fouille dans son sac à main et sort un tube de rouge à lèvre. Elle fait quelques retouches puis ressors.
En franchissant la porte de sortie du bar, elle est happée par le froid de la soirée hivernale. « Brrrr», s'exclame-t-elle, en se maudissant d'avoir choisi cette robe comme tenue, plutôt qu'un pantalon qui lui aurait au moins tenu chaud. Elle relève la tête pour croiser le regard du trentenaire qui lui tend son paquet de cigarettes. Elle lui adresse un signe de la main pour refuser. « On marche ?», suggère-t-elle, se disant que cela la réchaufferait un peu.
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Concernant le quotidien de Vikram, elle imagine qu'il devait avoir l'occasion de voir défiler de beaux paysages grâce à ses différents projets — ce qui, à ses yeux, est un luxe, elle qui connait par coeur chaque recoin de la cuisine du Mickey's Dinner. Cela doit être agréable de travailler dans ces cadres-là, qu'elle songe, bien que le trentenaire doit subir les ires des exigences de ses clients fortunés. « Elles sont plutôt indulgentes avec moi », qu'elle réplique-t-elle, en haussant les épaules, quand elle mentionne les femmes à qui elle fait les ongles jusqu'à présent. Elle n'avait pas eu à se plaindre de l'une d'elles, bien au contraire. La conversation se poursuit, et elle le questionne spontanément sur son quotidien, en dehors de ses projets d'architecte : Vikram est-il du genre à errer dans les galeries d'un musée ? ou à profiter des projections de films indépendants ? ou bien à jouer au football ? Ou qu'il est plutôt du genre casanier ? Elle écoute sa réponse : du sport et des amis, en dehors de son métier. Elle dodeline doucement la tête, alors qu'il vient à lui retourner la question. « Moi ? Mes journées sont suffisamment bien chargées comme ça... », confie-t-elle, en dodelinant doucement de la tête, comme pour dire que ce n'est pas grave. Elle porte son verre à ses lèvres pour boire une gorgée, en se demandant bien quelle occupation elle aurait pu avoir dans une autre vie, dans une vie où Marco n'avait pas été là : peut-être qu'elle aurait découvert une passion pour la pâtisserie, ou pour le jardinage, ou alors elle se serait mis au yoga, ou à la danse. Elle se laisse portée par ses pensées, à s'imaginer une vie qui ne sera jamais la sienne. Quelques instants plus tard, la voix de Vikram la tire de ses futilités, lui proposant de prendre l'air. Elle dodeline la tête avant de répondre : « Je vais passer aux toilettes avant ». La mexicaine s'éclipse quelques instants dans cette petite pièce étroite. Elle profite de se retrouver seule pour jeter un coup d'oeil sur l'écran de son téléphone. Un certain soulagement se lit sur son visage en découvrant que Jenny, sa baby-sitter, n'a pas essayé de la joindre — signe que la soirée à la maison se passe bien. Elle fouille dans son sac à main et sort un tube de rouge à lèvre. Elle fait quelques retouches puis ressors.
En franchissant la porte de sortie du bar, elle est happée par le froid de la soirée hivernale. « Brrrr», s'exclame-t-elle, en se maudissant d'avoir choisi cette robe comme tenue, plutôt qu'un pantalon qui lui aurait au moins tenu chaud. Elle relève la tête pour croiser le regard du trentenaire qui lui tend son paquet de cigarettes. Elle lui adresse un signe de la main pour refuser. « On marche ?», suggère-t-elle, se disant que cela la réchaufferait un peu.
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Vikram avait eu sa propre boîte avec un ami devenu associé mais en vérité il n'avait pas l'âme d'un entrepreneur, raison pour laquelle il avait vendu ses parts en même temps que son partenaire et était revenu au salariat (enfin, après une période d'inactivité). Pour autant il avait quelques conseils à donner à la jeune femme pour faire connaître ses services et évidemment il ne s'en priva pas. « Tu devrais peut-être y penser. Un site internet c'est ce qu'il y a de mieux évidemment, mais une page Mazebird c'est bien aussi. Pas besoin de poster toutes les 5 minutes – deux à trois fois par semaine c'est déjà pas mal. Tu fais aussi quelques storys et ça suffit, puis ça ne prend pas tant de temps que ça. » Sa notion de "pas beaucoup de temps" était relative puisque lui en avait beaucoup qu'il passait d'ailleurs à flâner, mais quitte à avoir un complément d'activité, autant faire les choses bien pour que l'affaire de Mimi soit un minimum rentable. Pour l'heure, il se contenterait de communiquer son numéro de téléphone à quelques filles de son entourage – avant cela, il faudrait qu'il réfléchisse à comment présenter les choses et d'où il connaissait Mimi : elle n'était pas une amie, il n'aurait pas parié que ce date débouche sur autre chose, une connaissance à la limite ? ça passerait sans doute mieux qu'une description plus précise du genre "une fille qui m'a mis un râteau sur la plage, qui a bien voulu que je la dépanne pour ses courses une fois et m'a même donné mon numéro, avec qui j'ai eu un rencard (enfin je crois que c'était un rencard) dont je serais incapable de dire s'il sera concluant ou pas".
Kumar n'avait pas grand-chose à dire sur ses passe-temps (comme sur son boulot cela dit, c'était en passe de devenir récurrent ce soir) cela étant, c'était toujours plus que Mimi qui, à l'entendre, ne disposait pas du moindre temps libre. Sa réponse le surprit un peu, sans doute parce qu'à sa place il aurait préféré mentir plutôt que faire pareille confession. Mais en y réfléchissant, ça paraissait logique au contraire – c'est bien connu que la vie s'arrête dès qu'on a des enfants, Vik avait d'ailleurs vu Gary se rendre moins souvent disponible (et pour des soirées qui ne finissaient pas aussi tard qu'avant) depuis qu'il était papa. « Ah, c'est... » Les journées de la jeune femme étaient si chargées qu'elle n'avait pas le temps de faire autre chose que bosser au Mickey's Dinner, faire des manucures et s'occuper de son enfant ? "Triste" était le premier mot qui lui venait à l'esprit, le prononcer à voix haute c'était la meilleure chose à faire pour plomber définitivement l'ambiance. Il opta plutôt pour : « dommage. » ce qui ne voulait pas dire grand chose mais peu importe. « Et si tu avais le temps, tu ferais quoi ? » Il se demanda si ce rencard était sa seule sortie de la semaine en dehors des courses et Vik se sentit soudain un peu mal. Peut-être auraient-ils mieux fait d'aller directement chez lui pour mieux changer les idées de la jeune maman sans perdre de temps à ces conversations stériles.
Il leur évita justement de poursuivre cette conversation moyennement joyeuse (pour ne pas dire carrément déprimante) en offrant d'aller prendre l'air et hocha la tête à la réponse que lui fit la jolie brune avant de la regarder s'éloigner. C'était bien un truc de filles que de passer aux wc se "rafraîchir", se repoudrer le nez ou il ne savait quoi. Et un truc de mec que de sortir s'en griller une pendant ce temps. En attendant la jeune femme, Vikram régla leurs boissons et sortit du bar. Il remonta la fermeture éclair de son blouson et profita donc que Mimi se soit éclipsée aux toilettes pour sortir son briquet et allumer la cigarette calée entre ses lèvres. Il la gratifia d'un petit sourire quand elle le rejoignit à l'extérieur. « Si tu veux. » répondit-il, pas embêtant, quand la jeune femme proposa de marcher. Il n'y avait pas grand-chose à voir dans le quartier, surtout à la nuit tombée, et les températures hivernales n'étaient pas clémentes ni propices à une longue balade, mais peut-être était-il temps de raccompagner Mimi chez elle, à moins qu'elle ne souhaite qu'ils aillent ailleurs... Il lui emboîta le pas en tirant une longue bouffée de cigarette. « Tu veux aller où ? » demanda Vikram en regardant la fumée s'envoler vers le ciel sombre et immaculé.
Kumar n'avait pas grand-chose à dire sur ses passe-temps (comme sur son boulot cela dit, c'était en passe de devenir récurrent ce soir) cela étant, c'était toujours plus que Mimi qui, à l'entendre, ne disposait pas du moindre temps libre. Sa réponse le surprit un peu, sans doute parce qu'à sa place il aurait préféré mentir plutôt que faire pareille confession. Mais en y réfléchissant, ça paraissait logique au contraire – c'est bien connu que la vie s'arrête dès qu'on a des enfants, Vik avait d'ailleurs vu Gary se rendre moins souvent disponible (et pour des soirées qui ne finissaient pas aussi tard qu'avant) depuis qu'il était papa. « Ah, c'est... » Les journées de la jeune femme étaient si chargées qu'elle n'avait pas le temps de faire autre chose que bosser au Mickey's Dinner, faire des manucures et s'occuper de son enfant ? "Triste" était le premier mot qui lui venait à l'esprit, le prononcer à voix haute c'était la meilleure chose à faire pour plomber définitivement l'ambiance. Il opta plutôt pour : « dommage. » ce qui ne voulait pas dire grand chose mais peu importe. « Et si tu avais le temps, tu ferais quoi ? » Il se demanda si ce rencard était sa seule sortie de la semaine en dehors des courses et Vik se sentit soudain un peu mal. Peut-être auraient-ils mieux fait d'aller directement chez lui pour mieux changer les idées de la jeune maman sans perdre de temps à ces conversations stériles.
Il leur évita justement de poursuivre cette conversation moyennement joyeuse (pour ne pas dire carrément déprimante) en offrant d'aller prendre l'air et hocha la tête à la réponse que lui fit la jolie brune avant de la regarder s'éloigner. C'était bien un truc de filles que de passer aux wc se "rafraîchir", se repoudrer le nez ou il ne savait quoi. Et un truc de mec que de sortir s'en griller une pendant ce temps. En attendant la jeune femme, Vikram régla leurs boissons et sortit du bar. Il remonta la fermeture éclair de son blouson et profita donc que Mimi se soit éclipsée aux toilettes pour sortir son briquet et allumer la cigarette calée entre ses lèvres. Il la gratifia d'un petit sourire quand elle le rejoignit à l'extérieur. « Si tu veux. » répondit-il, pas embêtant, quand la jeune femme proposa de marcher. Il n'y avait pas grand-chose à voir dans le quartier, surtout à la nuit tombée, et les températures hivernales n'étaient pas clémentes ni propices à une longue balade, mais peut-être était-il temps de raccompagner Mimi chez elle, à moins qu'elle ne souhaite qu'ils aillent ailleurs... Il lui emboîta le pas en tirant une longue bouffée de cigarette. « Tu veux aller où ? » demanda Vikram en regardant la fumée s'envoler vers le ciel sombre et immaculé.

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Mimi n'aurait jamais l'idée d'ouvrir un site web ou un réseau social pour son activité. D'ailleurs, elle n'est pas certaine de bien savoir utiliser Mazebird - le réseau social en vogue dans la petite ville. Elle dodeline doucement de la tête comme pour faussement approuver quand Vikram lui dit qu'elle devrait y penser. Peut-être a-t-il raison ? Raison qu'elle ouvre un réseau social pour se faire connaître et pour faire connaître ses compétences en matière de manucure, de vernis permanents. Selon Vikram, cela ne lui prendrait pas beaucoup de temps... mais faut-il encore savoir comment tout cela fonctionne ! Elle n'est pas certaine d'avoir les codes des réseaux sociaux, tout cela est pour elle un mystère, quelque chose d'abstrait. « Je vais y réfléchir... », énonce-t-elle prudemment. La pousser à publier sur la toile, et pire encore les réseaux sociaux, et bien quelque chose que Marco lui aurait interdit. A vrai dire la seule technologie qu'il acceptait qu'elle utilise était le téléphone fixe de leur maison — ou cabane qu'elle devrait dire. Ainsi, elle ne fait pas la promesse qu'elle mettra en œuvre tout ce que le trentenaire lui avait énuméré mais elle y réfléchira.
Au fil de leur discussion, ils viennent à évoquer leur quotidien. D'abord celui de Vikram — qui selon la mexicaine doit être plus riche en aventures que la sienne —. Puis le sien. Son quotidien à elle. Celui d'une femme vivant seule avec un enfant, celui d'une femme qui s'est émancipé et qui tend à devenir indépendante. Indépendant des hommes... ou plutôt de son ancien fiancé. Pour autant elle ne se décrirait pas comme une battante ou une guerrière — peut-être est-elle trop modeste pour cela ? —. Elle se décrirait juste comme une personne qui a fait ce qu'elle devait faire au bon moment. Concernant son quotidien à Windmont Bay, ses rares sorties se résument à l'école de James, au restaurant où elle travaille et au petit supermarché où elle se rend pour faire ses courses. Ses journées sont suffisamment chargées pour faire autre chose. Elle se pince les lèvres quand le brun la questionne sur ce qu'elle ferait si elle avait du temps pour elle. Elle réfléchit, elle laisse un peu son imagination la transporter... « ... Je ferais de la danse, j'imagine. De la salsa. », se plait-elle à imaginer. Elle se représente une piste de danse où elle se plairait à danser, bien qu'il lui manque un cavalier pour cela. Sinon, elle écrirait, elle noircirait les pages de ses cahiers encore et toujours... mais elle n'est pas certaine que cette réponse ne fasse vibrer son interlocuteur. Elle ne pense pas qu'il soit très sensible aux mots et aux belles lettres — elle se trompe peut-être. « De la salsa... », qu'elle se répète pour elle-même, en dodelinant de la tête. Peut-être qu'un jour elle s'offrira un instant pour elle et elle dansera. Peut-être... mais pas aujourd'hui.
Par la suite, le jeune homme lui propose de partir du bar. Elle n'objecte pas son opinion. Elle se lève à son tour et s'octroie un détour par les toilettes. Quand elle sort dehors, elle se rend compte de la fraîcheur de la soirée, s'en voulant de ne pas s'être habillée chaudement. C'est alors qu'elle lui propose de marcher, se disant que cela les réchaufferait un peu. Après quelques minutes de marche dans les rues éclairées de la petite bourgade, la voix de Vikram s'élève. Elle détourne son regard pour poser son regard noisette sur le visage du trentenaire qui se tient à ses côtés. Il lui demande où elle veut aller. « Chez toi ? », déclare-t-elle, un peu trop spontanément, avant de se mordiller la lèvre inférieure. Elle croise son regard et elle reprend une inspiration. « Je veux dire, on sera sûrement plus tranquille chez toi que chez moi pour poursuivre cette soirée », énonce-t-elle. A moins que Vikram souhaite se débarrasser d'elle et couper court à cette soirée en sa compagnie... parce qu'il la trouve trop ennuyante, pas assez bien pour lui. Mais quelque part, au fond d'elle, elle ne l'espère pas car elle apprécie la présence du garçon à ses côtés, sans savoir l'expliquer.
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Au fil de leur discussion, ils viennent à évoquer leur quotidien. D'abord celui de Vikram — qui selon la mexicaine doit être plus riche en aventures que la sienne —. Puis le sien. Son quotidien à elle. Celui d'une femme vivant seule avec un enfant, celui d'une femme qui s'est émancipé et qui tend à devenir indépendante. Indépendant des hommes... ou plutôt de son ancien fiancé. Pour autant elle ne se décrirait pas comme une battante ou une guerrière — peut-être est-elle trop modeste pour cela ? —. Elle se décrirait juste comme une personne qui a fait ce qu'elle devait faire au bon moment. Concernant son quotidien à Windmont Bay, ses rares sorties se résument à l'école de James, au restaurant où elle travaille et au petit supermarché où elle se rend pour faire ses courses. Ses journées sont suffisamment chargées pour faire autre chose. Elle se pince les lèvres quand le brun la questionne sur ce qu'elle ferait si elle avait du temps pour elle. Elle réfléchit, elle laisse un peu son imagination la transporter... « ... Je ferais de la danse, j'imagine. De la salsa. », se plait-elle à imaginer. Elle se représente une piste de danse où elle se plairait à danser, bien qu'il lui manque un cavalier pour cela. Sinon, elle écrirait, elle noircirait les pages de ses cahiers encore et toujours... mais elle n'est pas certaine que cette réponse ne fasse vibrer son interlocuteur. Elle ne pense pas qu'il soit très sensible aux mots et aux belles lettres — elle se trompe peut-être. « De la salsa... », qu'elle se répète pour elle-même, en dodelinant de la tête. Peut-être qu'un jour elle s'offrira un instant pour elle et elle dansera. Peut-être... mais pas aujourd'hui.
Par la suite, le jeune homme lui propose de partir du bar. Elle n'objecte pas son opinion. Elle se lève à son tour et s'octroie un détour par les toilettes. Quand elle sort dehors, elle se rend compte de la fraîcheur de la soirée, s'en voulant de ne pas s'être habillée chaudement. C'est alors qu'elle lui propose de marcher, se disant que cela les réchaufferait un peu. Après quelques minutes de marche dans les rues éclairées de la petite bourgade, la voix de Vikram s'élève. Elle détourne son regard pour poser son regard noisette sur le visage du trentenaire qui se tient à ses côtés. Il lui demande où elle veut aller. « Chez toi ? », déclare-t-elle, un peu trop spontanément, avant de se mordiller la lèvre inférieure. Elle croise son regard et elle reprend une inspiration. « Je veux dire, on sera sûrement plus tranquille chez toi que chez moi pour poursuivre cette soirée », énonce-t-elle. A moins que Vikram souhaite se débarrasser d'elle et couper court à cette soirée en sa compagnie... parce qu'il la trouve trop ennuyante, pas assez bien pour lui. Mais quelque part, au fond d'elle, elle ne l'espère pas car elle apprécie la présence du garçon à ses côtés, sans savoir l'expliquer.
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« Sympa. » commenta Vikram, sans grande conviction, songeant qu’il avait sans doute bien fait de ne pas dire que son truc à lui c’était sa PlayStation. Sans doute aurait-il pu voire dû s’y mettre – après tout, c'était une danse qui se faisait à deux, de façon assez rapprochée et donc, de fait, créait des situations opportunes pour faire des rencontres ‘intéressantes’ – mais la salsa n’était et ne serait jamais son truc. Vik n’avait pas un si mauvais sens du rythme en vérité, mais sur des pas improvisés – la salsa lui paraissait trop cadencée, trop chorégraphiée, trop maniérée, trop… trop en fait. Celle-ci s’ajoutait donc à la liste des hobbies que lui et Mimi ne partageaient pas, mieux valait peut-être ne pas palabrer davantage et préférer aller s’en griller une.
C’est ce qu’il était en train de faire quand la jeune femme le rejoignit dehors comme convenu après un bref passage par les toilettes. Kumar rangea le paquet qu’elle avait décliné dans sa poche et lui emboîta le pas quand elle proposa de marcher. Il s’était figuré qu’ils se contenteraient de prendre l’air cinq minutes avant de retrouver la chaleur réconfortante et le brouhaha familier du Davey’s mais la jeune femme avait visiblement autre chose en tête – ce qui n’était sans doute pas plus mal, au fond. Il lui demanda aussi où elle souhaitait aller – pas trop loin dans l’idée, sinon elle allait finir frigorifiée se prit-il à penser en laissant son regard couler vers ses jambes de gazelle.
De jolies gambettes, des cheveux longs, des hauts talons ou un décolleté pigeonnant, il ne fallait guère plus que ça pour capter l’attention de Vikram Kumar, quitte à ce qu’il perde le fil de la conversation. Pour le coup – et parce qu’il ne l’avait pas vu venir – il reprit vite le fil et entendit clairement la jeune femme proposer qu’ils aillent directement chez lui. « Ouais, ok. » Mimi était peut-être finalement moins farouche qu’il le soupçonnait – ça plus sa tenue assez légère, et puis ses jolies jambes que sa robe pas bien longue justement laissait entrevoir, la rapprochait de plus en plus finalement du style de filles plutôt faciles qui lui plaisaient généralement ; et tant pis s’ils ne partageaient que peu de centres d’intérêt et n’avaient pas beaucoup de conversation, ça n’était franchement pas l’essentiel. À la réflexion, il aurait même pu zapper le Davey’s pour l’inviter directement chez lui, ça lui aurait épargné de payer la bière et le cocktail. Il montra le Mickey’s Dinner près duquel Mimi l’avait déposé lors de leur dernière rencontre, elle s’en souvenait peut-être. « J’habite pas très loin. » Vik n’était pas certain que son appartement soit suffisamment rangé pour y accueillir une nana mais il n’avait jamais dit non à une telle proposition et n’allait certainement pas commencer ce soir.
Il y fit ainsi entrer Mimi en l’invitant à se mettre à l’aise avec un sourire. Il se débarrassa de sa veste et la guida jusqu’au canapé, attrapant au passage sur la table basse une cannette de bière vide bonne à jeter et ramassant deux manettes qui traînaient là avant qu’elle ne risque de s’asseoir dessus. « Désolé, j’étais en train de jouer avant qu’on se retrouve. » fit-il en pouffant. Il passerait probablement une heure le lendemain à retrouver les fameuses manettes pour les avoir rangées dans un tiroir où il ne les avait jamais mises – et ne pourrait s’en prendre qu’à lui-même. Un coup d’œil au frigo pendant que la jeune femme prenait ses aises lui apprit qu’il n’avait plus de bière fraîche, toutefois il dégota une bouteille de Whisky qu’à moitié entamée. On était loin du cocktail élaboré qu’elle avait commandé quand ils étaient au bar mais il sortit deux verres déposa sur la table du salon en même temps que la bouteille et un cendrier dans lequel il écrasa son mégot. « Ça te va ? » Au pire, ils n'étaient pas venus là pour boire un verre qu'ils auraient pu prendre au pub. Vikram s'assit donc à côté de la brunette, tout près, sa main posée négligemment sur sa cuisse, prête à s'aventurer sous cette robe qui ne couvrait pas grand-chose.
C’est ce qu’il était en train de faire quand la jeune femme le rejoignit dehors comme convenu après un bref passage par les toilettes. Kumar rangea le paquet qu’elle avait décliné dans sa poche et lui emboîta le pas quand elle proposa de marcher. Il s’était figuré qu’ils se contenteraient de prendre l’air cinq minutes avant de retrouver la chaleur réconfortante et le brouhaha familier du Davey’s mais la jeune femme avait visiblement autre chose en tête – ce qui n’était sans doute pas plus mal, au fond. Il lui demanda aussi où elle souhaitait aller – pas trop loin dans l’idée, sinon elle allait finir frigorifiée se prit-il à penser en laissant son regard couler vers ses jambes de gazelle.
De jolies gambettes, des cheveux longs, des hauts talons ou un décolleté pigeonnant, il ne fallait guère plus que ça pour capter l’attention de Vikram Kumar, quitte à ce qu’il perde le fil de la conversation. Pour le coup – et parce qu’il ne l’avait pas vu venir – il reprit vite le fil et entendit clairement la jeune femme proposer qu’ils aillent directement chez lui. « Ouais, ok. » Mimi était peut-être finalement moins farouche qu’il le soupçonnait – ça plus sa tenue assez légère, et puis ses jolies jambes que sa robe pas bien longue justement laissait entrevoir, la rapprochait de plus en plus finalement du style de filles plutôt faciles qui lui plaisaient généralement ; et tant pis s’ils ne partageaient que peu de centres d’intérêt et n’avaient pas beaucoup de conversation, ça n’était franchement pas l’essentiel. À la réflexion, il aurait même pu zapper le Davey’s pour l’inviter directement chez lui, ça lui aurait épargné de payer la bière et le cocktail. Il montra le Mickey’s Dinner près duquel Mimi l’avait déposé lors de leur dernière rencontre, elle s’en souvenait peut-être. « J’habite pas très loin. » Vik n’était pas certain que son appartement soit suffisamment rangé pour y accueillir une nana mais il n’avait jamais dit non à une telle proposition et n’allait certainement pas commencer ce soir.
Il y fit ainsi entrer Mimi en l’invitant à se mettre à l’aise avec un sourire. Il se débarrassa de sa veste et la guida jusqu’au canapé, attrapant au passage sur la table basse une cannette de bière vide bonne à jeter et ramassant deux manettes qui traînaient là avant qu’elle ne risque de s’asseoir dessus. « Désolé, j’étais en train de jouer avant qu’on se retrouve. » fit-il en pouffant. Il passerait probablement une heure le lendemain à retrouver les fameuses manettes pour les avoir rangées dans un tiroir où il ne les avait jamais mises – et ne pourrait s’en prendre qu’à lui-même. Un coup d’œil au frigo pendant que la jeune femme prenait ses aises lui apprit qu’il n’avait plus de bière fraîche, toutefois il dégota une bouteille de Whisky qu’à moitié entamée. On était loin du cocktail élaboré qu’elle avait commandé quand ils étaient au bar mais il sortit deux verres déposa sur la table du salon en même temps que la bouteille et un cendrier dans lequel il écrasa son mégot. « Ça te va ? » Au pire, ils n'étaient pas venus là pour boire un verre qu'ils auraient pu prendre au pub. Vikram s'assit donc à côté de la brunette, tout près, sa main posée négligemment sur sa cuisse, prête à s'aventurer sous cette robe qui ne couvrait pas grand-chose.

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Elle prends un certain temps pour répondre à cette question : que ferait-elle si elle avait du temps pour elle ? Si quelques activités lui viennent à l'esprit comme le shopping, l'écriture, elle n'est pas sûre que ce soit des activités qui attireraient Vikram dont son temps libre semble se résumer à ses amis. Force est de constater qu'ils sont différents et qu'ils partagent peu de points communs. S'il partage son temps avec ses proches, cela fait bien des années que Mimi n'est pas sortie avec une amie — d'ailleurs, il est probable que ses amies aient tiré un trait sur elle. Son cercle amicale s'est réduit à peau de chagrin à mesure que Marco s'est imposé dans sa vie. Elle se rend peu à peu compte des choses qu'elle a manqué en quelques années, en étant refermée sur elle. Elle cache cette peine, en poursuivant cette conversation. Elle évoque la danse, qu'elle se verrait pratiquer si on lui donnait le temps (et le droit ?). Elle dodeline doucement de la tête, quand son interlocuteur réagit. Il trouve cela sympa — du moins, c'est ce qu'il prétend. Ce dernier abrège rapidement leur conversation, proposant d'aller dehors.
Quelques instants plus tard, elle le rejoint et lui propose d'aller chez-lui, se disant qu'ils pourraient reprendre une nouvelle conversation dans un cadre moins bruyant et plus calme, intimiste. Il est probable que Vikram décline cette proposition et préfère rentrer seul chez lui parce qu'il n'aurait finalement pas trouvé la compagnie de Mimi suffisamment à son goût. Elle observe son interlocuteur qui semblait avoir l'attention portée ailleurs. Elle se pince les lèvres, se trouvant stupide d'avoir proposé ça. Elle pose son regard sur lui quand il ne semble pas vouloir se débarrasser d'elle. « D'accord », souffle-t-elle, quand il lui qu'il n'habite pas très loin de là. Elle le suit, silencieuse, jusqu'à son logement. Mimi entre dans l'antre de Vikram, découvrant l'endroit où il vit (et où il doit passer une bonne partie de ses journées). Elle regarde autour d'elle, tout en le suivant. Elle remarque les manettes de jeu qu'il s'empresse de ranger. Elle esquisse un sourire. « J'espère au moins tu as gagné ta partie... », commente-t-elle, en ne perdant pas son rictus. Encore une différente entre elle et lui. Elle finit par s'installer sur le canapé, en attendant le retour de Vikram. Elle jette un regard en sa direction, tout en continuant d'inspecter le lieu. Il la rejoint quelques instants après, avec deux verres dans les mains qu'il dépose sur la table basse. Elle jette un regard dans le coin, remarquant la présence du trentenaire à ses côtés, juste à ses côtés. Il n'y a plus que d'infimes centimètres qui les séparent. Ses prunelles noisette s'échouent sur la main du brun qui est venue se poser sur sa cuisse. Elle frissonne à ce contact physique qu'elle n'avait pas anticipé. Elle se penche pour attraper le verre plein. Elle se mordille la lèvre inférieure, avant de prendre la parole. « Oui, ça me va », ment-elle. « C'est... parfait comme ça », dit-elle comme pour complimenter Vikram, comme elle avait l'habitude de le faire avec Marco. Elle boire une gorgée du breuvage alcoolisé, avant de porter son attention vers le garçon. Elle lui adresse un sourire, alors qu'elle comprend que Vikram n'est guère envie de continuer de discuter. Quelque part, elle se rassure en se disant que si elle ne lui plaisait pas, si elle ne l'intéressait pas un minimum, il n'aurait pas accepté qu'elle vienne chez lui. Quelque part, au fond d'elle, une petite lumière s'est ravivée.
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Quelques instants plus tard, elle le rejoint et lui propose d'aller chez-lui, se disant qu'ils pourraient reprendre une nouvelle conversation dans un cadre moins bruyant et plus calme, intimiste. Il est probable que Vikram décline cette proposition et préfère rentrer seul chez lui parce qu'il n'aurait finalement pas trouvé la compagnie de Mimi suffisamment à son goût. Elle observe son interlocuteur qui semblait avoir l'attention portée ailleurs. Elle se pince les lèvres, se trouvant stupide d'avoir proposé ça. Elle pose son regard sur lui quand il ne semble pas vouloir se débarrasser d'elle. « D'accord », souffle-t-elle, quand il lui qu'il n'habite pas très loin de là. Elle le suit, silencieuse, jusqu'à son logement. Mimi entre dans l'antre de Vikram, découvrant l'endroit où il vit (et où il doit passer une bonne partie de ses journées). Elle regarde autour d'elle, tout en le suivant. Elle remarque les manettes de jeu qu'il s'empresse de ranger. Elle esquisse un sourire. « J'espère au moins tu as gagné ta partie... », commente-t-elle, en ne perdant pas son rictus. Encore une différente entre elle et lui. Elle finit par s'installer sur le canapé, en attendant le retour de Vikram. Elle jette un regard en sa direction, tout en continuant d'inspecter le lieu. Il la rejoint quelques instants après, avec deux verres dans les mains qu'il dépose sur la table basse. Elle jette un regard dans le coin, remarquant la présence du trentenaire à ses côtés, juste à ses côtés. Il n'y a plus que d'infimes centimètres qui les séparent. Ses prunelles noisette s'échouent sur la main du brun qui est venue se poser sur sa cuisse. Elle frissonne à ce contact physique qu'elle n'avait pas anticipé. Elle se penche pour attraper le verre plein. Elle se mordille la lèvre inférieure, avant de prendre la parole. « Oui, ça me va », ment-elle. « C'est... parfait comme ça », dit-elle comme pour complimenter Vikram, comme elle avait l'habitude de le faire avec Marco. Elle boire une gorgée du breuvage alcoolisé, avant de porter son attention vers le garçon. Elle lui adresse un sourire, alors qu'elle comprend que Vikram n'est guère envie de continuer de discuter. Quelque part, elle se rassure en se disant que si elle ne lui plaisait pas, si elle ne l'intéressait pas un minimum, il n'aurait pas accepté qu'elle vienne chez lui. Quelque part, au fond d'elle, une petite lumière s'est ravivée.
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