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Peu importe la période de l’année, et même en ces temps de chaleur pendant lesquels les plages de Windmont Bay étaient plus prisées que son bar le plus incontournable, le Daveys ne désemplissait pas et son ambiance demeurait chahutée. À toute heure il y avait de quoi s’enivrer, toujours du monde avec qui trinquer, papoter ou un peu plus (des jolis cœurs à baratiner autant que des piliers de bar avec qui la conversation pouvait s’éterniser), et un fond musical entraînant quoi qu’un peu rétro sur lesquels les plus enhardis et/ou les plus imbibés se déhanchaient pendant que le reste des badauds, dont Vikram faisait partie ce soir, se contentait de hocher doucement la tête en rythme.
Vik posa son deuxième verre vidé sur le comptoir et rit vaguement à la raillerie d’un de ses collègues du Pioneer Log Homes. Il avait traversé une petite période de disette au début de l'été, avoir écopé de deux semaines de mise à pied pour avoir copieusement dépassé les délais sur un chantier et fait des erreurs sur les plans d’un gros projet lui avait servi de leçon – Vikram avait fait patte blanche à son retour et désormais redoré son blason auprès de son patron, il avait retrouvé son salaire (Seigneur !) et avec lui ses habitudes de flambeur, cette histoire était devenue comme une vieille boutade avec ses collègues : la roue était en train de tourner.
Ce soir, la roue prenait même la forme d’une délicieuse naïade aux cheveux blonds cendrés et aux courbes ravageuses. Ils n’avaient guère échangé que deux ou trois regards (plus quelques uns supplémentaires à la dérobée du côté de Vikram, histoire de s’assurer que ces proportions ensorceleuses n’étaient pas le fruit de son imagination) et un seul sourire en coin mais c’était suffisant pour que Vik soit hameçonné, et convaincu que l’intérêt était réciproque. Il posa chacune de ses mains sur une épaule de ses deux acolytes après leur avoir offert une troisième tournée – en somme, il s’était acquitté de sa dette, il pouvait les abandonner pour une compagnie plus intéressante et bien plus agréable à regarder que ces quarantenaires dont la bedaine attestait qu’ils avaient arrêté la salle de sport depuis quelques années mais pas les bons plats en sauce ni les pâtisseries du dimanche de leurs (charmantes ? malchanceuses ?) épouses, pas plus que la sempiternelle Bud avalée avant le dîner.
Comme il avait toujours plus ou moins un œil sur elle, il ne tarda pas à retrouver la jolie inconnue, qu’il accosta en lui tendant l’un des deux shots qu’il avait commandé au passage – l’intention n’était pas de la soûler, seulement de l’aborder avec un minimum de manières. « Ça te dit ? » proposa Vikram en montrant le billard qui pour une fois n’était pas pris d’assaut par d’autres joueurs. « Ou bien on peut s’installer par là-bas si tu préfères ? » Il désigna une table un peu à l’écart de l’agitation ambiante mais lui laissait libre choix : avec un cul comme ça, il la suivrait probablement n’importe où – d’ailleurs il lui emboîta le pas et profita qu’elle se retourne pour laisser flotter sa main quelque part dans le bas de son dos, puis descendre davantage pour s’attarder au niveau de son fessier.

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Venir passer sa soirée au Daveys était désormais une habitude, la ville n'ayant pas vraiment d'autres options entre ça et l'Illunis. Mallory préférait le Daveys car elle trouvait qu'il y avait beacoup trop de compétition à l'Illunis qui semblait attirer de la clientèle plus jeune et qu'elle le veuille ou non, elle devait faire face à l'horrible vérité: Elle avait trente-sept ans et commençait à ne plus faire le poids face aux gamines de vingt piges. Le Daveys était donc l'endroit où elle pouvait encore se faire remarquer sans faire trop d'efforts. Son but était toujours de se faire offrir un verre par un bel inconnu qui l'aurait remarqué mais ce soir, il n'y avait que des hommes qui lui paraissaient vieux et moches... même si il y avait quelques options qu'elle jugeait "potables", notamment un homme qui l'avait très clairement repérée puisqu'il n'arrêtait pas de lui jeter des regards. Mallory lui lança un sourire, le trouvant de plus en plus mignon. Lui était accompagné de deux hommes qui semblaient être affreusement ennuyeux, les imaginant en train de raconter des banalités sur leurs vies qui n’intéressaient personne et la jeune femme aurait aimé que le seul mec potable de ce trio les lâche pour qu'il puisse enfin venir vers elle et lui offrir un cocktail. Mallory posa les yeux sur son téléphone, en poussant un soupir, se disant qu'il était peut être temps de rentrer chez elle... Et c'est à ce moment là qu'une voix la fit presque sursauter et en relevant la tête, le mec mignon était là. Elle lui offrit à nouveau un sourire mais fut clairement déçue en voyant le verre qu'il lui offrait: un simple shot. Bon, c'était toujours mieux que rien. « Bonsoir » fit-elle doucement pour lui rappeler les bonnes manière. S'emparant du shot, Mallory fit une légère grimace lorsqu'il lui proposa de faire un billard mais, après tout, pourquoi pas? « Allons-y, c'est toujours drôle de jouer avec des boules. » sur ce, la demoiselle s'avança vers la table suivie par l'inconnu. Tout semblait indiquer une excellente soirée.
Mais lorsqu'elle sentit une main se poser sur ses fesses, Mallory ne pu s'empêcher de réagir aussitôt en se retournant pour attraper le poignet de cet imbécile avant de lui coller son poing dans la tronche. Il y avait eu tellement d'options qui lui avaient traversé l'esprit en quelques secondes: le pousser, le gifler, poing dans la figure, coup de pied entre les jambes... Elle avait envie de le frapper encore et encore mais il y avait des témoins et elle espérait que cette humiliation soit suffisante. Puis elle reposa son regard sur l'imbécile « Je te conseille de ne plus jamais te permettre ce genre de geste, à personne. Compris? » Puis après un moment de silence, elle jouta « C'est dommage, t'étais mignon. »
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« Bonsoir. » répéta Vikram en se faisant rappeler son oubli des politesses les plus élémentaires (c’est qu’une paire de jambes comme celle-ci suffisait à lui faire oublier jusqu’à son prénom ; qu’il n’avait par ailleurs même pas pris le soin d’introduire à la jeune femme) mais sans se laisser déstabiliser par ce petit rappel à l’ordre, ni se départir de son sourire aguicheur qui s’étira même à sa réplique des plus évocatrices. « Je me disais bien que ça te tenterait. » Cette nana était chaude comme la braise. Pour autant Kumar n’était pas aussi dépourvu de manières que son entrée en matière pouvait le laisser croire – aussi tourna-t-il un instant la tête vers la serveuse qui venait de le servir pour lui recommander une seconde tournée de shots. Serveuse qui au demeurant était fort mignonne elle aussi, mais loin d’être aussi torride que la délicieuse naïade qu’il s’apprêtait à ferrer. La jolie blonde (dont il ne connaissait pas le prénom non plus, non que cela parût le déranger un seul instant), agitait sous son nez tout sauf négligemment une paire de fesses ô combien tentatrice – eh bien elle n’allait pas être déçue : Vikram n’était pas homme à s’efforcer de résister à la tentation, bien au contraire.
Le contact entre sa main baladeuse et ce fessier des plus appétissants ne dura guère qu’un instant, à peine le temps pour l’architecte de le savourer comme il se doit. Déjà la jeune femme s’était retournée pour ne plus lui offrir ce cul à dix millions mais un visage à l’expression soudain beaucoup moins engageante. Et même le visage de la jeune femme quitta bientôt son champ de vision car la vue de Vikram se brouilla quand il reçut son poing en pleine figure. Il recula légèrement, vacilla un peu sur ses jambes – un flottement qu’il ne devait pas tant à la surprise (quoi que crochet du droit, il ne l’avait franchement pas vu venir) qu’à la violence du coup assené qu’on aurait jamais soupçonnée pouvant venir de ce joli brin de femme. « Arg, » marmonna-t-il entre ses dents, essuyant le mince filet de sang qui s’écoulant de sa narine droite – ou bien venait-il de son arcade sourcilière ? Vik aurait été bien incapable de le dire, il ne sentait plus grand-chose à part que ça lui faisait mal. Sa vue lui revint doucement et ses yeux firent le point sur la blonde, elle avait l’air prête à lui (re)sauter dessus (pas dans le sens qu’il aurait voulu malheureusement) et ça lui donnait un air presque encore plus sexy. Vikram la trouvait quand même sacrément gonflée de lui reprocher un geste que, clairement, elle avait provoqué en le cherchant à coup de sourires racoleurs, plaisanteries suggestives et en roulant sensuellement des fesses sous son nez ; mais c’est sur sa seconde phrase qu’il rebondit. « J’étais mignon ? » Il en espérait manifestement un peu trop ; son nez gonflé et son œil qui commençait à bleuir proscrivaient de fait l’emploi du présent dans cette affirmation. Il pouffa – puis grimaça car l’ébauche d’un rire était suffisante pour raviver la douleur qui s’étendait sur la quasi-totalité de son visage. Elle ne l’avait pas raté. « T’es quoi au juste – une sorte de ninja déguisé en bombasse pour tabasser des honnêtes hommes qui se laissent charmer ? » Les badauds non plus ne rataient rien du spectacle. Mais Vik avait le portrait si bien refait que la honte était reléguée au second plan, il espérait seulement que quelqu'un aurait la brillante idée de lui ramener une poche de glace pour soulager son visage endolori. « C'est un peu disproportionné comme réaction, non ? » interrogea-t-il l'agresseuse. Cela dit, ils n'étaient sans doute pas du même avis ; elle avait l'air plus proche de lui en refoutre une que de présenter des excuses.
Le contact entre sa main baladeuse et ce fessier des plus appétissants ne dura guère qu’un instant, à peine le temps pour l’architecte de le savourer comme il se doit. Déjà la jeune femme s’était retournée pour ne plus lui offrir ce cul à dix millions mais un visage à l’expression soudain beaucoup moins engageante. Et même le visage de la jeune femme quitta bientôt son champ de vision car la vue de Vikram se brouilla quand il reçut son poing en pleine figure. Il recula légèrement, vacilla un peu sur ses jambes – un flottement qu’il ne devait pas tant à la surprise (quoi que crochet du droit, il ne l’avait franchement pas vu venir) qu’à la violence du coup assené qu’on aurait jamais soupçonnée pouvant venir de ce joli brin de femme. « Arg, » marmonna-t-il entre ses dents, essuyant le mince filet de sang qui s’écoulant de sa narine droite – ou bien venait-il de son arcade sourcilière ? Vik aurait été bien incapable de le dire, il ne sentait plus grand-chose à part que ça lui faisait mal. Sa vue lui revint doucement et ses yeux firent le point sur la blonde, elle avait l’air prête à lui (re)sauter dessus (pas dans le sens qu’il aurait voulu malheureusement) et ça lui donnait un air presque encore plus sexy. Vikram la trouvait quand même sacrément gonflée de lui reprocher un geste que, clairement, elle avait provoqué en le cherchant à coup de sourires racoleurs, plaisanteries suggestives et en roulant sensuellement des fesses sous son nez ; mais c’est sur sa seconde phrase qu’il rebondit. « J’étais mignon ? » Il en espérait manifestement un peu trop ; son nez gonflé et son œil qui commençait à bleuir proscrivaient de fait l’emploi du présent dans cette affirmation. Il pouffa – puis grimaça car l’ébauche d’un rire était suffisante pour raviver la douleur qui s’étendait sur la quasi-totalité de son visage. Elle ne l’avait pas raté. « T’es quoi au juste – une sorte de ninja déguisé en bombasse pour tabasser des honnêtes hommes qui se laissent charmer ? » Les badauds non plus ne rataient rien du spectacle. Mais Vik avait le portrait si bien refait que la honte était reléguée au second plan, il espérait seulement que quelqu'un aurait la brillante idée de lui ramener une poche de glace pour soulager son visage endolori. « C'est un peu disproportionné comme réaction, non ? » interrogea-t-il l'agresseuse. Cela dit, ils n'étaient sans doute pas du même avis ; elle avait l'air plus proche de lui en refoutre une que de présenter des excuses.

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Repartir seule lui arrivait, mais elle détestait ça. Repartir sans quelqu'un à ses côtés la faisait se sentir un peu déprimée et comme si elle avait échoué et n'était plus désirable. Il y avait sans doute une raison qui la faisait penser de cette manière qu'un psy pourrait peut-être lui expliquer mais fort heureusement quelqu'un était venue la sauver de tout cela en venant lui offrir un shot et une partie de billard. Son prince charmant pour une soirée en quelque sorte, celui qu'elle n'hésiterait pas à virer dès le lendemain... du moins c'était ce qui était prévu si tout se passait bien. Sauf que le prince charmant n'était qu'un énième connard qui pensait avoir tous les droits. Lui mettre la main au cul? Il se prenait pour qui ce type qui était, au mieux, un sept sur dix (Mallory était un dix, évidemment). Le réflexe de la demoiselle fut de le frapper, et il le méritait. Furieuse, la blonde se tenait prête à se battre si jamais ce type décidait de riposter mais il avait l'air trop sonné pour cela. Mallory pencha la tête, grimaçant légèrement en voyant qu'il saignait. Pouvait-il porter plainte? C'était de sa faute à lui après tout, non? Mais comme ce gars avait l'air de penser qu'il avait le droit de faire ce que bon lui semblait, elle n'en savait rien. « Oui, tu l'étais mais il a fallu que tu agisses comme ça et donc t'as perdu la moitié de ton charme. » Elle poussa un soupir avant de s'approcher de lui pour vérifier qu'elle ne lui avait pas cassé le nez. Mallory eu du mal à dissimuler un sourire lorsqu'il la qualifia de ninja déguisée en bombasse. Ce serait pas mal sur des cartes de visites ça... Ninja Bombasse. Elle aimait l'idée. Mais ce qu'elle n'aimait pas en revanche, c'était le reste de ses paroles. « C'est toi qui me fout la main au cul, sans mon consentement, mais ce serait de ma faute? T'es sérieux là? Je suis pas un putain de morceau de viande... » Ce mec la frustrait tellement que Mallory lui refila une tape sur le crâne - tout en évitant d'être trop violente. « On est en 2023, tu peux t'en prendre qu'à toi même. Et ne t'avise pas de dire que je l'ai cherché... je t'ai souri, j'ai accepté ton verre et tu crois que ça t'as automatiquement donné le droit de faire ça? Que t'allais pouvoir me prendre sauvagement dans les chiottes pendant trente secondes et encore je suis généreuse quand je dis trente secondes... » Le pire était que c'était ce qui aurait pu se passer s'il n'avait pas eu ce geste envers elle. Quel abruti. Un barman s'avança vers eux pour leur donner une poche de glace tout en leur signalant qu'il appellerait les flics si jamais ils continuaient avec leurs histoires. Mallory fronça les sourcils. « Ils ont tous décidé de m'emmerder ce soir » marmonna-t-elle. « Bon, laisse-moi regarder ton nez... »
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